Survol de la Zambie et arrivée au Zimbabwe

Survol de la Zambie et arrivée au Zimbabwe

Comme les organisateurs du rallye avaient prévu un jour de repos à Lusaka, Kiwi en a profité pour essayer de résoudre le problème de la génératrice de courant du Stampe. Mike, le pilote de l’Antonov, et Nick (Team Alaska) m’ont généreusement proposé de venir m’aider. Nous arrivons à l’aéroport de bonne heure pour éviter de cuire au soleil. Par miracle, nous sommes mis en contact avec une petite société de maintenance aéronautique sur place, qui se propose de nous donner un coup de main. Vérification du câblage, mesures au voltmètre, essais en tous genres, … le temps passe et le soleil ne nous épargne pas. Nous découvrons enfin que l’interrupteur de la génératrice est défectueux. Mais après avoir trouvé le moyen de le court-circuiter, les essais ne sont qu’à moitié concluants… Vraisemblablement, il va falloir se contenter d’un système peu fiable et continuer à mettre la batterie en charge à chaque destination, et démarrer le moteur à la main..

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Le soir, nous avons le plaisir de dîner avec Matteo et son épouse. Matteo est un pilote que nous avons rencontré il y a quelques années à Bruxelles. Il a participé à quelques unes des balades aériennes organisées par l’école au départ de Charleroi. La vie  en Zambie est décrite comme plus confortable qu’au Congo où il a passé pas moins de 4 ans récemment.

Décollage de bonne heure le lendemain, en formation avec le Tiger Moth de l’Afrique du Sud. Destination : le Zimbabwe, et plus particulièrement l’aéroport international des Chutes Victoria (FVFA) !

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Sur  notre chemin s’étend le lac Kariba qui définit la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. L’occasion pour Frog et Kiwi de survoler quelques magnifiques plages à basse altitude et de voir des troupeaux de buffles se rafraîchir. Les villageois nous saluent et nous les saluons en retour, les pêcheurs nous regardent et ne semblent pas comprendre ce que ce drôle d’oiseau fait la haut… Un bon vent dans le dos nous fait avancer à plus de 100 nœuds. Pourvu que notre moteur ne nous lâche pas ici, il paraît que ce lac est rempli de crocodiles…

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À la pointe Sud du lac Kariba commence le Zambèse. Il sillonne dans des gorges très profondes. Le spectacle est certainement magnifique mais la météo se gâte. Le vent qui s’engouffre dans les gorges crée des turbulences qui deviennent très inconfortables. Nous décidons donc de  reprendre un peu d’altitude. Deux cellules orageuses sur notre chemin nous forcent à tracer une route directe vers notre destination. Le vent est annoncé dans l’axe de la piste, mais force est de constater que ce n’est pas du tout le cas. Une belle composante de vent de travers nous attend, peut être sous l’effet de l’orage qui n’est qu’à quelques encablures de l’aéroport. Atterrissage sans encombre finalement, on sécurise les avions, on refait le plein, et le bus nous emmène à l’hôtel.

Et quel hôtel !!! The Victoria Falls Hotel, endroit mythique datant de l’époque coloniale et qui a su garder tout son charme et sa splendeur d’origine. Étape incontournable aussi de la ligne aérienne qui reliait autrefois Londres et Johannesbourg.

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Quelques phacochères se promènent dans le jardin. Le jardinier cueille les mangues qui poussent à profusion sur ces arbres centenaires. Quelques singes et autres mangoustes grignotent paisiblement les fruits d’autres arbres qu’on trouve qu’ici… img_5704

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Cet après-midi, Frog et Kiwi iront voir les chutes, elles ne sont qu’à quelques minutes à pied d’ici…

Quelle beauté. Même si le niveau de l’eau est à son point le plus bas depuis 20 ans selon les locaux, le spectacle n’en vaut pas moins le détour. Les chutes Victoria sont l’une des plus spectaculaires chutes d’eau du monde. Elles sont situées sur le fleuve Zambèze, qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie, à proximité de la ville de Livingstone, et le Zimbabwe. Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur, et une hauteur qui peut atteindre un maximum de 108 mètres. Elles donnent un spectacle particulièrement remarquable, par leur disposition particulière – elles se jettent dans une longue faille du plateau, pour s’échapper par un étroit canyon. Elles ne peuvent ainsi être vues de face qu’à une distance d’une centaine de mètres seulement.
Bien qu’elles fussent connues des populations locales sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », David Livingstone, l’explorateur écossais qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, les renomma en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine porte le nom de l’explorateur, tandis qu’une statue se trouve côté zimbabwéen, à proximité des Chutes du Diable et de la ville de Victoria Falls. (Source Wikipedia)

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Cédric et Lita, de Team Alaska !

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Kiwi qui a peur du vide prend une photo des chutes, de loin… 😉

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Nous voudrions dédier ces vols à toute notre équipe à Charleroi, qui tient “la boutique” en Belgique pendant notre absence : tout d’abord à nos plus anciens et plus fidèles instructeurs (André, Frédéric J. et Hervé), mais aussi aux nouveaux (Alexandre, Frédéric V., Jonathan, Sébastien et Thierry) qui ont rejoint notre école ces derniers mois. Et enfin, à Barbara, pour sa grâce et son dévouement sans limites depuis le jour de notre départ pour l’Afrique. Merci à vous tous, ces vols étaient pour vous !

Demain, nous aurons le privilège exceptionnel de survoler les chutes avec notre Stampe…

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