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Author: Frog

Stampe V29 is back home now!

Stampe V29 is back home now!

On Friday 13 October 2017, Cedric could finally fly our OO-GWB from Antwerp to Charleroi, her home base.

After almost one year, a long voyage across Europe and Africa and a long repair and overhaul process of the engine (which got cracked during the rally), our bird is now back home.

We are thrilled to see her here again, we missed her a lot.

Thanks to Manfredo and Frederic for their patience, and thanks to Michel and François for welcoming her in Charleroi.

Again, it was a happy 13th! 🙂

 

Notre oiseau est de retour en Belgique !

Notre oiseau est de retour en Belgique !

Nous avons le plaisir de vous informer que notre petit Stampe a remonté l’océan Atlantique depuis Le Cap en Afrique du Sud, le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest, et est arrivé entier et en parfait état au port d’Anvers, en Belgique.

Il aura donc traversé “les mers” de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord sans encombre et est presque de retour au bercail.

Il va falloir remonter ses ailes et son hélice maintenant, l’inspecter de fond en comble et enfin le ramener “à la maison”, à Charleroi.

Retour prévu par la voie des airs vendredi 14 avril 2017 en fin de journée.

Un joli clin d’œil ;-)

Un joli clin d’œil ;-)

Frog & Kiwi ont reçu un très joli cadeau lundi dernier…un objet des plus originaux qui rend hommage à la fois à leur nombre fétiche et porte-bonheur, le n°13, et au fameux coussin de Frog qui l’a accompagnée tout au long du rallye, malgré quelques péripéties, et qui est arrivé à bon port à Cape Town, le 16 décembre 2016 !

Merci du fond du cœur à Marie-Christine et Claude pour cette attention si délicate et très symbolique pour nous deux…

Voici une photo : 😉

En route vers l’Europe !

En route vers l’Europe !

Voilà, notre Stampe est maintenant démonté et placé dans un container pour repartir vers l’Europe en bateau !

Raymond Cuypers et son épouse Inge Daems ont passé plusieurs jours sur l’aérodrome de Stellenbosch, en Afrique du Sud, à démonter l’avion et organiser son retour par bateau vers le port d’Anvers, en Belgique. Ils ont soigneusement emballé les plus grosses pièces, les ailes, la queue, l’hélice, etc. et ont placé le tout dans un container…pour un long voyage retour en bateau jusqu’en Belgique ! Arrivée prévue le 17 février 2017…. Il aura beaucoup voyagé notre petit Stampe 😉

Nous profitons de ce petit post pour remercier Raymond et Inge pour leur travail, effectué avec attention et passion, et nous voudrions également remercier Jean-Michel Heckel et son épouse Michelle pour leur accueil inoubliable ici en Afrique du Sud, leur gentillesse, leur hospitalité et leur aide précieuse pour l’organisation de ce démontage et voyage retour. Merci à vous quatre pour ce travail d’équipe, tout s’est déroulé de manière impeccable. Vous avez été une “dream team” pour nous !

Voici quelques photos du processus et du travail effectué….en attendant d’ici quelques semaines un dernier post avec les 100 plus belles photos de notre voyage !

Jean-Michel avec Raymond et Inge en train de commencer le processus de démontage de notre Stampe OO-GWB V29 :

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Le matériel pour le démontage :

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Les éléments de la queue sont enlevés en premier, puis les ailes :

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Le container est arrivé, il faut maintenant tout caser et tout bien harnacher :

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C’est fini…on ferme tout…derniers instants… au revoir petit Stampe :

 

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Prêt pour son dernier grand voyage avant longtemps :

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Et voilà le transporteur !

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C’est bon, il est dessus ! En route pour le port de Cape Town…et la mer ! Bye bye !

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We have reached the southern coastline of the African continent

We have reached the southern coastline of the African continent

One leg of 240 nautical miles today, between Gariep Dam and Plettenberg Bay (FAPG), on the southern coastline of South Africa.

We woke up with a clear blue sky and the view from the hotel over the lake and the dam was stunning:

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This flight was one of the most difficult flights of all the trip. Bumpy, turbulent, high ridges of mountains to cross, severe downdrafts, etc..

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It has been a constant fight, a constant struggle for Cedric and me. Silence in the cockpit most of the time, concentration at its maximum. The performance of the plane was not great at 7000 feet…

The scenery was beautiful though:

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And after a 3:30 hour flight, the coastline of the “Garden Route” appeared to us:

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There was windshear on short final at Plettenberg Bay. Not an easy landing. Kiwi landed perfectly but the Tiger Moth of the South-African crew damaged a tire when landing.

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Our Stampe also suffered some technical problems. One of the exhaust gaskets blew. Kiwi had to spend the whole afternoon on the tarmac to repair/replace it, so we can hopefully make it to Cape Town tomorrow…

300 nautiques, 3 vols, au cœur de l’Afrique du Sud

300 nautiques, 3 vols, au cœur de l’Afrique du Sud

Longue journée de vol aujourd’hui. 307 nautiques à parcourir entre la piste privée de Blue Mountain Valley, située à l’ouest de Johannesburg, et Gariep Dam (FAHV), en plein centre de l’Afrique du Sud. C’est un pays immense, grand comme presque trois fois la France, et il faut continuer à avancer pour espérer atteindre Le Cap vendredi midi.

Trois tronçons étaient au programme :
1. Blue Mountain Valley – Parys (FAPY)
2. Parys – Bloemfontein (FATP)
3. Bloemfontein – Gariep Dam (FAHV)

Levés à 6h du matin, nous n’avons pu quitter Blue Mountain que vers 10h30. Très tard donc ! Il a fallu ranger la tente, les sacs de couchage, faire la queue pour la douche (on campait tous sur le terrain et il n’y avait qu’une seule douche pour les femmes), préparer l’avion, dire au revoir à nos hôtes, et enfin attendre que la radio de Nick (Team Alaska) soit réparée (elle aurait pris l’eau pendant la nuit la veille, à cause de l’orage). La roulette de queue du Travelair de Pedro (Team Canada) a été abîmée hier en fin de journée, alors qu’il faisait quelques tours de piste pour le plaisir, et malgré le fait que plusieurs pilotes/mécaniciens du rallye s’activaient autour depuis hier soir, elle n’était toujours pas réparée à 10h30 ce matin. Nous aurions aimé attendre Pedro mais les deux Tiger Moth encore en course dans le rallye vont l’attendre et partiront avec lui. Pas besoin d’attendre tous ensemble donc, nous décidons de mettre les voiles avec Team Alaska et le Stampe de Roel !

Le premier vol est très agréable et plutôt court, 60 nautiques à travers de belles vallées. Vol en formation avec le Stampe de Roel (voir notre post précédent).

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Parys (FAPY) est un très chouette petit aérodrome avec tout ce qu’il faut pour rendre heureux les pilotes d’aviation générale : un restaurant avec vue sur piste, une station essence, et un accueil serviable et efficace. Une fois posés, nous nous dirigeons donc vers le restaurant pour prendre un copieux petit-déjeuner. Mais à peine notre commande passée, les premières gouttes d’eau tombent, elles deviennent de plus en plus grosses…la pluie s’invite au programme !!! Il faut courir retourner aux avions, garés à 100 mètres dans l’herbe, pour installer les bâches et attacher les ailes ! Nous mangerons des œufs au plat et du bacon froids 😉

Après le petit-déj, il faut remettre de l’essence dans nos avions. Les barils d’AVGAS prévus pour nous sont apparemment déjà vides ! Les quelques autres avions du rally arrivés ici avant nous ont tout pris ! Ce n’est pas leur faute, juste un mauvais calcul des quantités dont tout le groupe avait besoin… Nous aspirerons donc le fond des barils pour le Travelair de Nick et notre Stampe et nous aurons tout juste ce qu’il nous faut pour notre prochain vol… Nous sommes les deux derniers biplans à passer, les autres sont déjà devant nous ou bien restés à Blue Mountain avec Team Canada…

Nous décollons vers 14h et le ciel est bien chargé de gros cumulonimbus et d’averses de pluie. Il faut aller vers le sud-ouest mais l’horizon est bouché. Nous filons donc plus à l’ouest, où le relief est le plus bas, et rejoindrons notre route plus tard. Cette partie de l’Afrique du Sud est truffée de hauts plateaux et de montagnes. L’élévation de Parys était d’environ 4500 pieds, idem pour les deux autres terrains du jour. Il faut contourner plusieurs grosses cellules, on prendra de la pluie, impossible de tout éviter…

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Phénomène encore inconnu pour Cédric et moi : des éclairs sortent de nuages clairs et sans pluie ! Il y a de l’électricité partout ici ! Comment savoir où tombera le prochain ? Nous avançons en priant que la foudre ne tombe pas sur nous ! Ouf, le terrain de Bloemfontein est en vue. Atterrissage sportif avec vent de travers et turbulences. Un gros nuage noir se trouve à proximité du terrain, vite il faut à nouveau faire le plein avant que ce ne soit le déluge. Les réservoirs sont à peine remplis que les premières gouttes tombent, décidément c’est la journée ! On sécurise l’avion et on installe la bâche puis on court se réfugier dans le petit aéro-club ouvert.

Le OO-GWB sous la pluie à Bloemfontein :

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Accueil formidable comme d’habitude. On s’installe dans de grands et confortables fauteuils en cuir et on attend que le déluge passe… Il fait chaud et, bonheur ! L’aéroclub vend des cornets glacés ! Des Magnum et des Cornetto ! Chacun choisit le sien et savoure ce petit instant de détente dans le silence. Au bout d’une heure, ni le tonnerre ni la pluie ne cessent. On calcule que le dernier décollage c’est 18h au grand plus tard. Le coucher du soleil est à 19h15 à Gariep Dam, notre destination finale, et nous avons 1h15 de vol (98 nautiques), en comptant sur du vent de dos ! Il est 17h45, le tonnerre a cessé mais pas la pluie. C’est toujours la douche et l’inondation :

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On sort quand même dehors deux minutes pour examiner l’horizon et on voit qu’il s’éclaircit francement, derrière la silhouette du Travelair de Team Alaska :

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On rentre trempé 😉 Un instructeur local appelle un de ses amis qui lui envoie une photo prise à quelques kilomètres de là : grand ciel bleu ! Cédric appelle aussi Ingo, le pilote allemand du Bücker déjà arrivé à Gariep Dam car parti beaucoup plus tôt ce matin, et il nous confirme qu’il fait beau là-bas. Nous sommes 4, Nick et Lita de Team Alaska, et Cédric et moi à devoir prendre une décision, ensemble. Les locaux nous encouragent à rester ici pour la nuit et nous proposent gentiment de chercher un lodge pour nous. C’est tentant mais on a envie de continuer… Si on reste ici pour la nuit, la journée de vol sera très longue demain et nous n’avons même pas une brosse à dent avec nous pour ce soir. En effet, tous nos bagages sont déjà à Gariep Dam, transportés dans un Van car l’Antonov (l’avion cargo du rallye) a arrêté l’aventure à Johannesburg… Il est 17h55, on décide de commun accord d’y aller, quitte à être bien mouillé pendant les 15 premières minutes du vol, car la pluie n’a pas encore tout à fait cessé. On file donc aux avions, on débâche, on protège les iPads, on essuie un peu les sièges (ils sont trempés malgré la bâche), Cédric démarre le
moteur à la main (pour sauver la batterie, et oui le problème n’est toujours pas réglé…), l’inspection pré-vol est faite, hop c’est parti !

Nick décolle en premier avec son Travelair…décollage musclé…à peine ses roues sont en l’air que l’avion dérive brutalement vers la gauche. Au moins on sait à quoi s’attendre ! C’est au tour de Cédric. Idem, l’avion dévie directement de l’axe de piste vers la gauche malgré la correction de vent bien entendu appliquée par Cédric ! Le vent est encore très fort même si l’orage est passé… bref, tout se passe bien finalement… Les deux biplans sont en l’air !

Ce dernier vol aujourd’hui restera pour moi, avec le Soudan, comme l’un des plus beaux de tout notre voyage. Lumière éclatante, paysages de Far West, ciel dramatique !

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Nous ne regrettons pas d’être partis, même si c’était un peu forcé le destin…L’arrivée sur le lac artificiel de Gariep Dam nous fait penser à Ouarzazate. Une impression de bout du monde, et de paix. Dire que des gens vivent là toute l’année. Il est 19h16 (!), Keith et Justin nous accueillent les bras ouverts, avec cidres et bières, et nous offrent une place dans leur hangar pour la nuit, afin de pouvoir charger notre batterie… Merci Keith et Justin !

Sans l’hospitalité et la générosité des locaux, ce voyage n’aurait probablement pas pu se faire jusqu’au bout ! C’est grâce à la solidarité de tous ces hommes et femmes que nous rencontrons à chaque étape, qui partagent la même passion que nous, que notre petit oiseau a pu à chaque fois repartir et continuer son chemin. Quand on voyage comme ça et qu’on est loin de chez soi, c’est avec les locaux qu’il faut compter. Bien sûr, on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Mais dans l’immense majorité des cas, vous recevez des mains tendues et des sourires, absolument gratuits, parce qu’en fin de compte ces gens sont toujours fiers et honorés de vous accueillir sur leurs terres. Je pense que tous les voyageurs, les vrais voyageurs, qu’ils soient marins, pilotes ou marcheurs, partageront ce point de vue.

Une jolie surprise. Merci Roel.

Une jolie surprise. Merci Roel.

Ce matin nous avons eu une chouette surprise. À peine réveillés et sortis de la tente, nous entendons le bruit d’un moteur en approche vers le terrain… il est 6h30, qui peut bien vouloir atterrir ici de si bonne heure? C’est alors que nous apercevons un biplan en courte finale, que les arbres en bout de piste cachaient jusqu’au dernier moment. Un très joli biplan, de couleur bleue…un Stampe !!! Le propriétaire du seul Stampe en état de vol en Afrique du Sud est venu nous dire bonjour ce matin à Blue Mountain Valley !! Roel Stausebach habite les environs de Johannesburg et, ayant entendu parlé du rally et du fait qu’un Stampe faisait partie de l’aventure, il a décidé de venir à notre rencontre ici. N’est-ce-pas génial ?

Il n’y a plus que deux Stampe basés en Afrique du Sud mais l’un d’eux a été endommagé il y a quelques mois par l’effondrement du toit d’un hangar et doit être restauré. Roel Stausebach est donc le seul pilote de Stampe encore en état de vol. C’est un homme charmant et nous avons partagé nos expériences et l’histoire de nos deux Stampe en prenant le petit-déjeuner. Il a acheté le sien aux États-Unis. C’était un Stampe SV4-C (le notre est un SV4-B), construit en France en 1946. Mais son Stampe est un peu spécial car il a été remotorisé avec un Lycoming O-360 de 180 chevaux et Roel a installé des feux de position, des nouveaux freins etc.. Il est probablement assez unique !

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Roel nous a ensuite accompagné pour notre premier vol de la journée, jusqu’à Parys (FAPY). Super petit vol de 45 minutes ensemble, deux Stampe en Afrique du Sud, qui l’aurait cru ?!

 

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Our Stampe has reached Johannesburg!

Our Stampe has reached Johannesburg!

We are now in South Africa! We are very happy to be here even though we are not yet in Cape Town! There are still three more days of flying before we can hopefully glimpse the Cape of Good Hope and finish the rally!

Yesterday, we took off from Gaborone only around 2 pm, with the Tiger Moth of Great Britain and the Travelair of Team Canada. All the other planes had already left the capital of Botswana in the morning but since we heard there was a good maintenance facility at the airport, Kiwi wanted to try to get our generator/battery problem fixed. Many people were busy working on our plane. We spent the whole morning in the hangar taking care of the plane…and the guys were really helpful.

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I got a bit bored so I decided to clean the aircraft! It was so dirty…and not easy! My back hurt afterwards!

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The problem finally seemed to be fixed. When we asked the boss of the maintenance shop how much we owed him, he said nothing. We insisted but he said he helped us with pleasure. The name of his company is Kalahari Air Services. If you ever need help in Gaborone, go there, they are fantastic. Cedric was not sure but we had to hurry up if we wanted to have a chance to reach our final destination of the day before sunset. As we cannot carry any luggage in our tiny bird, we had no stuff with us here, everything had already left with the Antonov for South Africa! So I urged Cedric to leave, really didn’t want to be stuck in Gaborone for the night with not even my toothbrush 😉

A few minutes after takeoff, in formation with the two other biplanes, we crossed the border and entered the airspace of South Africa! The landscape suddenly transformed into something completely different from what we had seen so far! It became much greener and the bush changed into an area dominated by high plains surrounded by several old ridges. This is exactly how we imagined South Africa.

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We flew in formation with the British Tiger Moth of John and Norman…

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We flew over a huge quarry of diamonds…and the approach towards Lanseria (FALA) was stunning. It looks like Italy or the lake Léman in Switzerland, at least from the sky…

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Lanseria is a port of entry, close to Johannesburg, where we had to land to clear customs and get a temporary import certificate for our plane. The authorities of South Africa tend to be suspicious of pilots flying into the country with their own airplane and then selling it in parts without paying any VAT or customs tax. We have to promise that we will not sell it here, in parts, and so the plane is “detained” by the authorities as long as we do not prove that we actually fly out of the country with the plane as it is! The process went quite efficiently and we had a nice ride on the tarmac 😉

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After 40 minutes we were airborne again for the shortest flight of the rally, a 15-minute flight to a private lovely airfield located west of Lanseria. The name of this private grass airstrip is Blue Mountain Valley (no ICAO code). We landed there just before sunset. All the other biplanes of the rally were already there. We did a few low passes above the field to greet our hosts!

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Today, we enjoyed a day of rest and a private air show organised by the owner of this little airfield. Many pilots with all sorts of different planes (old timers and modern ones) came from all over the country to meet the pilots of the biplanes of the rally. Tonight we will enjoy another BBQ with everyone here and will spend our second night in a small tent, on the grass of the airfield itself. Hopefully with no rain and scaring lightning this time. Our mattress and personal stuff got completely soaked yesterday night…Kiwi did not sleep very well and is having a nap (see the picture below) while our clothes, shoes etc. get dry 😉

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This was the view from our tent this morning, set up right in the middle of the runway. Cool, isn’t it? After raining all night, nice clear blue sky, this is South Africa 😉

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Finally, we would like to dedicate these two last flights to our friend Manfredo, and co-owner of our Stampe. Thank you Manfredo for your friendship and for giving us your full trust and your support in our adventure.

We will leave very early tomorrow morning for Gariep Dam (FAHV), via Parys (FAPY) and Bloemfontein (FATP). 307 nautical miles in total…

 

 

8 biplans sur 10 encore en course au Botswana

8 biplans sur 10 encore en course au Botswana

Notre petit oiseau (ou insecte…parce que certains trouvent qu’il ressemble à une libellule !) a atteint le Botswana hier et, malgré nos problèmes persistants de batterie et de fuite d’huile, il continue donc son voyage jusqu’au Cap !!

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Photo prise en passant la frontière entre le Zimbabwe et le Botswana :

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Mais ce n’est malheureusement plus le cas pour tout le monde…

Au départ de Bulawayo (Zimbabwe) vendredi matin, nous n’étions que cinq biplans sur dix. Les trois Tiger Moth participant au rally avaient “fait désertion” pour quelques jours. Team Botswana souhaitait faire découvrir son pays aux pilotes des deux autres Tiger Moth, qui sont des amis proches, et la route du rally ne passant pas par le fameux delta de l’Okavango, au nord du Botswana, ils ont préféré nous quitter pour quelques jours… L’équipe allemande du Waco (gros biplan rouge vif), Fabian et Johannes, les a suivis, car eux ne souhaitaient pas pénétrer au Zimbabwe, pour des raisons qui leur sont propres, mais probablement à cause de ce que Mugabe “a fait” aux blanc il y a plusieurs années…. ça se discute. Enfin, les deux hélicoptères accompagnant le rally ont préféré également survoler l’Okavango plutôt que le Zimbabwe.

Avec le joli Stearman jaune de Team Eagle qui s’est tristement écrasé au nord de Nairobi le 26 novembre dernier (sans faire de victimes), il n’y avait donc plus que 5 biplans sur dix alignés sur le tarmac de Bulawayo vendredi matin : les trois Travelair 4000 (américains et canadien), le Bücker Jungmann (biplan allemand) et notre Stampe. Il flottait un peu comme un parfum de fin de rally, même si en réalité une semaine nous sépare encore de l’arrivée au Cap ! Beaucoup de choses peuvent se passer, et les jours à venir s’annoncent très chargés…

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Mais tous les biplans se sont finalement retrouvés hier à Limpopo Valley (FBLV), à l’extrême pointe Sud-Est du Botswana, tous sauf….Team Botswana. Un orage extrêmement violent avant-hier soir sur la ville de Maun, dans la région de l’Okavango, a endommagé le Tiger Moth (et l’hélico de l’équipe HeliPaddy). Pourtant bien arrimé au sol, de fortes rafales de vent ont manifestement fait bouger le biplan botswanais qui s’est encastré dans l’hélico (équipe 21 du rally)…

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Les dégâts seraient réparables (ouf !) mais c’est bien sûr la fin du rallye pour le biplan de Team Botswana.

Ce genre d’incident fait réfléchir sur l’importance de bien attacher un avion, biplan ou pas, quand il reste dehors pour la nuit…
Cédric et moi se disons aussi que nous avons bien fait de rester au Zimbabwe, épargné par les orages ces derniers jours.

Seul huit biplans continuent donc leur chemin, en route vers l’Afrique du Sud, qui sera le dernier pays de notre voyage.

L’aérodrome de Limpopo Valley est un petit terrain comme on en rêve. Le terminal est recouvert d’un joli toit en chaume et la structure du bâtiment est tout en bois :

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Team Canada à gauche et en arrière-plan notre Stampe !

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Pas de contrôle de douanes ni de sécurité, pas de taxes, et nous sommes à quelques minutes d’un magnifique lodge…

C’est au Botswana, véritable sanctuaire naturel de la faune africaine, que nous avons vu le plus d’animaux depuis le ciel pour l’instant.

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Et c’est aussi au Botswana que Kiwi a effectué son premier safari animalier en Jeep ! Nous avons eu l’immense privilège de séjourner une nuit dans le somptueux Mashatu Lodge, au cœur de la réserve de Tuli Block, et de partir à la découverte des animaux dans leur milieu naturel… Première expérience pour Kiwi, nous avons été plutôt gâtés :

 

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On verra si l’Afrique du Sud offre encore mieux ou pas, depuis le ciel comme depuis la terre ferme 😉

C’est à nos trois filleuls que nous dédions ces derniers vols. À Léopold, Edgar et Rebecca.

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Nous sommes en Zambie !

Nous sommes en Zambie !

Le Stampe OO-GWB a atteint la Zambie samedi dernier et nous sommes maintenant à Lusaka, sa capitale… Vu les problèmes techniques de ces derniers jours, nous sommes très heureux d’être déjà là ! Cédric et notre mécanicien Raymond Cuypers ont travaillé d’arrache-pied à Zanzibar pour que le Stampe soit dans le meilleur état possible pour continuer l’aventure jusqu’au Cap. Plusieurs problèmes ont été détectés. La génératrice de courant est en panne, celle de secours ne semble pas fonctionner correctement. Nous ne pouvons plus compter que sur notre batterie, mais sa capacité est limitée et elle se vide au fil du vol. Nous n’avions plus que 6V à l’atterrissage à Zanzibar (HTZA). Je n’arrivais plus à transmettre.

Nous avons quitté Zanzibar le 2 décembre et la journée a été particulièrement difficile. 462 nautiques en une journée. 6 heures et 42 minutes la tête dans le bruit, le vent, dans les turbulences et sous la pluie (nombreuses averses sur notre route, impossibles à éviter)…vous êtes une loque quand vous arrivez à destination. J’ai essayé de tenir les commandes au maximum pour laisser à Cédric toute l’énergie dont il avait besoin pour assurer les atterrissages dans des conditions délicates. Mission accomplie mais en arrivant à Songwe (HTGW) le soir du 2 décembre, nous réalisons que nous avons perdu notre génératrice de secours pendant le vol ! Stupéfaction. Ville du sud de la Tanzanie, Songwe est une ville industrielle sans intérêt. J’ai toutefois rencontré une charmante habitante de la ville, venue spécialement nous voir à l’aéroport pour l’occasion. Elle nous suivait depuis le début via les réseaux sociaux ! D’origine roumaine, dentiste depuis 30 ans à Songwe, son sourire m’a apporté beaucoup de motivation ce soir-là, épuisée par les vols du jour et en pleine crise de doutes par rapport à la suite du voyage que j’étais… Merci Monica.

Samedi 3 décembre, nous traversons la frontière entre la Tanzanie et la Zambie quelques minutes après le décollage de Songwe. Rien vu du ciel n’indique que nous passons d’un pays à l’autre, pourtant nous ne volions pas haut. La savane s’étend à perte de vue. Notre première escale est Kasama (FLKS), minuscule aérodrome avec une piste en terre. Une première pour Cédric ! Il a assuré comme un chef !

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Beaucoup de gens, des villageois, étaient là pour nous accueillir. Ils nous attendaient depuis des heures, massés derrière les grillages. On se sent presque coupable quand on voit tous ces hommes, femmes et enfants, nous regarder avec des étoiles pleins les yeux et nous poser tant de questions. Une question amusante qui revenait souvent était “comment faites-vous quand il pleut ?”. Cette problématique avait vraiment l’air de les intriguer !!! Nous n’aurons que quelques minutes à leur consacrer et nous devrons repartir… Gros sentiment de culpabilité. Mais, chers villageois de Kasama, merci à vous tous, merci pour votre bienveillance ! Il paraît que le peuple zambien est considéré comme l’un des plus sympathiques d’Afrique. Pacifistes de nature, timides mais joyeux, j’espère que vous resterez toujours comme vous êtes !

Le dernier vol de la journée du 3 décembre restera certainement comme l’un des plus beaux vols de tout le voyage. Nous avons la chance de survoler le plus grand marais d’Afrique, à quelques mètres du sol, en toute liberté. Le Marais Poitevin peut aller se rhabiller à côté des gigantesques étendues vertes du Marais de Bangweulu. 190.000 km² de marécages d’une beauté exceptionnelle, à la frontière du grand Congo. La Zambie, pays superbe, serein, et encore trop méconnu. La nature ici a bénéficié de l’absence de guerres destructrices. Le pays regorge d’eau, de rivières, cascades et lacs, et la faune est partout, protégée par de nombreux parcs nationaux. A découvrir de toute urgence, avant que le tourisme de masse ne gâche tout !

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Notre deuxième vol de la journée (oui…encore une grosse journée ce 3/12/2016 : 378 nautiques) nous emmène sur une petite piste privée (FLAA) appartenant à un fermier, Newton, propriétaire terrien dans la région de Kawa (centre de la Zambie). Magnifique piste en herbe, en parfait état, nous sommes une fois de plus accueillis comme des héros que nous ne sommes pas par tous les fermiers du coin.

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Des bières et collations fraîches nous attendent à notre arrivée, ainsi que des salades de légumes, viandes froides et quiches à profusion, cuisinées avec les produits de leur ferme. La récompense, le bonheur ! Kawa est un petit paradis terrestre, dont le secret est jalousement gardé. Le sol est d’une richesse et d’une fertilité incroyables, la flore luxuriante. La vie de brousse que mènent ces fermiers, blancs dans leur immense majorité, souvent chassés du Zimbabwe voisin il y a 20 ans…est à mille lieux de la notre en Europe… On peut ne pas être d’accord avec ce que font ces fermiers blancs…mais les locaux partagent le produit de leurs productions…tout le monde vit de manière pacifique ici, pour l’instant en tout cas…

Dimanche 4 décembre. Un seul vol, “court”, 115 nautiques. Enfin !! Destination : l’aéroport international de Lusaka (FLKK). Finis les petits terrains de brousse. Nous sommes attendus pour un grand show aérien combinant voitures anciennes et avions de collection. Le spectacle était au rendez-vous. Maintenant nous avons droit à une journée de repos…et d’écriture de notre blog !

Nous publierons plus de photos de ces trois derniers jours dès que nous le pourrons, merci pour votre patience. En attendant, nous voudrions dédier ces vols à tous ceux qui nous ont accueilli un certain 2 juillet 2016 sur l’aérodrome de Pithiviers en France. Il s’agissait de notre toute première sortie, à deux, avec notre Stampe. Pour cette première sortie, nous avions voulu rejoindre les Stampistes de Pithiviers et d’ailleurs, réunis pour un Fly-in de 2 jours. Partis d’Anvers, en Belgique, en début d’après-midi, avec beaucoup de retard à cause de la météo, nous étions arrivés à Pithiviers juste avant le coucher du soleil. Pour nous, à l’époque, c’était un exploit. Cédric avait seulement quelques heures d’expérience sur l’avion. L’accueil et les témoignages d’amitié que nous avons reçus ce jour-là et le lendemain resteront à jamais gravés dans notre mémoire. Nous dédions donc ces derniers vols à Jean-Pierre Le Bouedec, Martine, Michel, Valérie, Hervé, Geneviève et tous les autres Stampistes ou passionnés de ce bel oiseau. Merci les amis, vous nous avez donné la foi pour entreprendre ce périple.